Michèle Lenoir-Salfati, Directrice générale de l’Agence nationale du développement professionnel continu (ANDPC), et Donatien Le Vaillant, Chef de la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (MIVILUDES), ont signé aujourd’hui une convention de partenariat, afin de poursuivre leur action initiée en 2017, visant à garantir une offre de DPC exempte de dérives thérapeutiques. D’une durée de 3 ans, elle prend effet à compter du 23 juin 2023.Cette convention répond à deux objectifs :Le recueil et l’échange d’informations entre la MIVILUDES et l’ANDPC portant sur le signalement de situations à risques ou de dérives sectaires constatées dans le champ de la formation des professionnels de santé ;La sensibilisation et l’information des agents et membres des instances de l’ANDPC en termes de repérage des risques de dérives sectaires.Pour lire le communiqué, cliquer ici
Médecins généralistes et pédiatres : il est encore temps de vous inscrire aux sessions de septembre à décembre 2023 Corydis Var déploie depuis début 2023, sur tout le territoire, une action de DPC sur la coordination du parcours diagnostique, le diagnostic et la coordination de la prise en charge des enfants présentant un TND dont des TSA. L’action de 18 heures propose une alternance de formation continue et d’évaluation de vos pratiques, dans un format distanciel.Dès lors que vous disposez d’un compte auprès de l’Agence, votre participation à cette action sera prise en charge en hors quota en sus des 21h de droit de tirage annuel et vous serez indemnisé de 810 euros.Inscrivez-vous dès maintenant sur le site de l’Agence, en vous connectant dans l’espace Professionnel de santé avec votre identifiant et votre mot de passe et en sélectionnant l’action n°99KD230001. Pour télécharger la brochure : Les Troubles du Neuro-Développement (TND) (PDF 414 Ko)
Pour rappel, à l’occasion de la constitution du nouveau Haut conseil du DPC, l’Agence nationale du DPC recrute par appel à candidatures 16 personnalités :huit membres au titre des conseils nationaux professionnels (CNP), dont quatre représentants appartenant au moins à trois professions médicales et pharmaceutiques distinctes et quatre représentants appartenant à quatre professions paramédicales distinctes ;huit personnalités qualifiées choisies en fonction de leur expertise dans le domaine du développement professionnel continu.Lire l’appel à candidatureAfin de permettre aux nombreux candidats de finaliser leur dossier, la date limite de dépôts des dossiers est reportée au dimanche 25 juin 2023, 23h59. Les nouvelles missions attribuées par le conseil d’état au Haut conseil marquent la volonté politique de doter l’Agence d’un conseil scientifique, expert notamment dans les méthodes pédagogiques en santé et ouvert sur les évolutions du marché de la formation professionnelle, qui soit en capacité d’éclairer la décision stratégique.A ce titre, les membres du Haut Conseil contribueront à :Recenser l’état de la connaissance scientifique et les expériences nationales et internationales en matière de développement professionnel continu ;Favoriser l’appropriation des méthodes de développement professionnel continu élaborées par la Haute Autorité de Santé pour la conception d’actions de développement professionnel continu ;Formuler des propositions relatives à la qualité, l’organisation, la mise en œuvre et la promotion des actions de développement professionnel continu et aux problématiques soumises par le directeur général de l’Agence nationale du développement professionnel continu ;Contribuer aux travaux de l’Agence nationale du développement professionnel continu en matière d’évaluation de l’impact sur les pratiques professionnelles des actions de développement professionnel continu suivies par les professionnels de santé.Sont recherchés des profils ayant une connaissance des dispositifs de DPC français et internationaux, une connaissance de la structuration du marché de la formation professionnelle, des connaissances et des compétences confirmées en pédagogie en santé, en déploiement de méthodes d’évaluation des pratiques professionnelles et/ou de gestion des risques pour les professionnels de santé et en méthodes de mesure d’impact.Un comité présidé par un membre de l’IGAS et composé de représentants des ministères concernés, de la sécurité sociale et de la Cnam, de l’enseignement supérieur de l’Agence et d’un expert international, a été constitué pour sélectionner les candidatures.Les dossiers sont à déposer avant le 25 juin sur le site https://dpi-declaration.sante.gouv.fr/ en suivant les instructions indiquées dans l’appel à candidatures et ses annexes.
L’Agence nationale met à la disposition de chacun, sous format numérique, les chiffres clés de l’activité du DPC qu’elle anime. Structurée en 3 chapitres, cette publication trimestrielle permet d’avoir une analyse complète et transversale sur l’offre de DPC toutes professions et secteurs d’activité confondus (organismes enregistrés et actions de DPC publiées) et l’engagement dans le dispositif des professionnels de santé éligibles au financement de l’Agence (10 professions libérales conventionnées – biologistes, chirurgiens-dentistes, infirmiers, masseurs-kinésithérapeutes, médecins, orthophonistes, orthoptistes, pédicures-podologues, pharmaciens et sages-femmes - ainsi que les salariés des centres de santé conventionnés avec l’Assurance Maladie).Si l’information relative à l’offre est exhaustive, celle concernant les professionnels de santé reste partielle. En effet, les 10 professions de santé mentionnées ne représentent qu’un tiers de la population concernée par le DPC. En outre, les actions de DPC de ces professions peuvent être prises en charge (frais pédagogiques uniquement) par les fonds de formation auxquels elles cotisent (FAF-PM pour les médecins, FIF-PL pour les autres professions). L’Agence n’a à ce stade pas de visibilité sur les montants gérés par ces fonds de formation au titre du DPC, ni sur l’engagement des professions de santé libérales non conventionnées avec l’Assurance Maladie. Enfin, l’Agence ne dispose pas encore de l’information relative à la part la plus importante des effectifs (2/3) qui concerne les salariés des établissements de santé ou médico-sociaux, publics ou privés, les salariés de structures privées ou publiques (ex : laboratoires pharmaceutiques, laboratoires de recherche, ministère de la santé, santé au travail, Éducation nationale…) ainsi que les salariés de professionnels libéraux, dont le DPC est géré par les employeurs et les OPCA. Une réflexion est engagée en ce sens afin de pouvoir à terme rendre compte de l’engagement de l’ensemble des professionnels de santé. A retenir au 2eme trimestre de l'année 2019Pour toutes les professions et tous les modes d'exercices1. Les Organismes de DPCAu 30 juin 2019, le nombre d’organismes habilités à proposer des actions de DPC s’élève à 2 316, soit 8,2% de plus qu’en 2018 à la même période. Ce nombre a augmenté de 2,5% (+ 56 nouveaux enregistrements) entre fin mars 2019 et fin juin 2019.57,3% des organismes enregistrés ont déposé au moins une action au titre du DPC 2019 et 50,0% ont des actions publiées par l’Agence.2. Les actions de DPCSur les 14 348 actions déposées au 30 juin 2019, 10 355 actions sont publiées après contrôle des services de l’Agence sur le site www.agencedpc.fr. La répartition des actions publiées sur le site est la suivante :91,1% d’actions de formation continue (67,6% un an plus tôt) ;2,8% d’actions d’évaluation et amélioration des pratiques professionnelles (EPP) (4,0%) ;0,2% d’actions de gestion des risques (GDR) (0,5%) ;5,9% de programmes dits « intégrés » (programmes qui combinent plusieurs activités au sein d’une même thématique) (27,9%).Au 30 juin 2019, la proportion des actions de formation continue a augmenté (+23,5 points par rapport à celle constatée en juin au titre du DPC 2018) aux dépens de celle des programmes dits « intégrés » (-22,0 points sur la même période).Les actions d’EPP et de gestion des risques sont encore largement sous-représentées et la part des programmes dits intégrés baisse. Avec le déploiement de nouveaux masques de dépôt pour le DPC 2019, l’Agence a renforcé ses contrôles sur les méthodes. Il en ressort que les organismes de DPC ont des difficultés d’appropriation des méthodes d’EPP et de gestion des risques publiées par la HAS. Ainsi, de nombreuses actions précédemment déposées en EPP, GDR ou programmes intégrés n’en étaient pas et ont été publiées en tant qu’actions de formation continue.1 984 actions déposées par les organismes ne seront pas publiées : 1 190 d’entre elles ont été rejetées à la suite de contrôles réalisés par les services de l’Agence et 536 ont été directement retirées par les organismes de DPC.258 actions ont d’ores et déjà été retirées du catalogue de DPC après notification d’un avis défavorable de leur évaluation par les Commissions Scientifiques Indépendantes (CSI). 89% des 1 342 actions évaluées par les CSI ont fait l’objet d’une notification aux organismes.738 d’entre elles ont été évaluées favorablement. Leur part représente 61,9% des actions dont l’avis a été notifié alors que ce taux atteignait 63,1% au 31 mars 2019. Pour les seules professions éligibles au financement de l'Agence3. Les comptes des professionnels de santéLe nombre de comptes ouverts par des professionnels de santé éligibles au financement de l’Agence nationale du DPC a augmenté de 11,7% sur un an. Il a progressé de 2,9% (+ 9 866) depuis fin mars 2019. Au 30 juin 2019, il s’établit à 353 708 dont 88,0% comptabilisent au moins une inscription depuis 2013.4. Les professionnels de santé engagésLe nombre de professionnels de santé inscrits à au moins une action de DPC est en hausse de 14,3% sur un an. Au 30 juin 2019, 126 280 professionnels de santé se sont inscrits à au moins une action de DPC, soit une augmentation de 60,0% sur le deuxième trimestre.Depuis le début de la période triennale d’obligation de DPC (2017-2019), 242 160 professionnels de santé se sont inscrits à au moins une action de DPC, soit 55,6% de la population éligible au financement de l’Agence. En moyenne, les professionnels de santé se sont inscrits à 2,39 actions et 63% d’entre eux se sont engagés dans au moins 2 actions de DPC. Un quart des professionnels inscrits depuis le début de l’année 2019 ne s’était pas engagé dans le DPC en 2017 et 2018.5. Les inscriptionsAu 30 juin 2019, 186 437 inscriptions ont été effectuées sur le site dédié, soit une augmentation de 68,4% entre les premier et deuxième trimestres 2019. Comme les professionnels de santé se sont en moyenne inscrits à plus d’actions qu’un an plus tôt (1,48 action de DPC 2019 contre 1,28 action en 2018), les inscriptions progressent plus fortement encore que celui des effectifs de professionnels engagés : + 31,3% contre + 14,3%.Le rapprochement entre la structure de l’offre de formations et la structure des inscriptions permet de dégager des tendances en termes de choix d’actions de DPC :L’inscription à des actions mono-professionnelles s’accentue (85,0% contre 80,7% un an plus tôt) alors que la part de l’offre publiée progresse de 2,8 points : passage de 60,2% à fin juin 2018 à 63,0% à fin juin 2019 ;Du fait de la mise en place des nouveaux masques de dépôt, des actions qui avaient (ou auraient) été enregistrées en tant que programmes intégrés en 2018 ont été requalifiées en actions de formation continue : les actions de formation continue représentent ainsi 88,9% des inscriptions alors que ce pourcentage était de 64,0% un an plus tôt. Mais, même si la part des inscriptions à des programmes intégrés diminue de 18,4 points entre 2018 et 2019, les 9,5% d’inscriptions constatées à fin juin 2019 sur cette typologie d’action dépassent la part de ces actions dans l’offre publiée (5,9%) ;La part des inscriptions à des actions non présentielles passe de 22,9% à 41,0% en un an (+18,1 points) alors que l’offre ne progresse que de 2,8 points : passage de 7,5% à fin juin 2018 à 10,3% à fin juin 2019. Les professionnels qui s’inscrivent pour la première fois sur la période triennale privilégient ce format : 47,7% de leurs inscriptions concernent des actions non présentielles contre 38,6% pour les professionnels qui avaient déjà suivi une action de DPC en 2017 et/ou 2018.Visualisez ou téléchargez les chiffres clés au 30 juin 2019 de l'Agence nationale du DPC
Progrès de la médecine, chronicisation de certaines maladies, épidémie VIH, crises sanitaires, introduction massive d’internet, tout cela a contribué dans les 30 dernières années à déplacer la place du patient dans le système de santé et à faire surgir les patients en acteurs du système.Cela s’est incarné d’abord en termes de démocratie sanitaire dans les suites de la loi Kouchner et des revendications des associations de patients de s’exprimer sur les enjeux, les transformations et les évolutions du système.Consentement, décision médicale partagée, participation à la gouvernance des établissements de santé ; des représentants d’usagers se sont également imposés dans la concertation acteurs sur les évolutions du système de santé.La place du patient s’est ensuite imposée dans le cadre des démarches qualité des soins et des parcours, notamment au niveau des établissements de santé via la certification, où s’est imposée l’exigence de croiser la qualité voulue et rendue par le professionnel de santé et la qualité attendue et perçue par le patient et la prise en compte que l’expérience patient était un moyen essentiel pour travailler à réduire les écarts.Aujourd’hui, c’est une nouvelle place que les patients commencent à occuper, celle de patient formateur. Cela signifie, qu’au-delà de l’exigence de tenir compte de ses besoins et de son expérience, le patient a quelque chose à apprendre aux professionnels de santé. C’est dans ce cadre que se créent en France depuis 2004 des ’Universités des patient et que les premiers patients formateurs ont commencé à intervenir en formation initiale des professionnels de santé et dans les programmes d’éducation thérapeutique.Alors, les patients ont-ils quelque chose à nous apprendre ? Si oui, Quoi ?Cela implique-t-il une professionnalisation de leur part ?Et qu’attendre de cette démarche en termes d’amélioration de la qualité des soins et du système de santé ?C’est autour de ces questions que Michèle Lenoir-Salfati, Directrice Générale de l'Agence nationale du DPC, reçoit Catherine Cerisey, patiente enseignante à l'université de Paris XIII, et Raymond Merle, patient expert et fondateur de l'université des patients de Grenoble dans une nouvelle émission de DPC Grand Angle.
Après deux années de fonctionnement et au vu des premiers bilans conduits avec l’ensemble de ses instances, l’Agence conçoit à compter de 2019 ses formulaires de dépôt des actions :pour mieux intégrer les spécificités des différentes structures qui concourent à l’offre de DPC, et notamment celles des établissements de santé et médico-sociaux ;pour permettre un dépôt plus adapté des actions d’évaluation des pratiques et des démarches de gestion des risques au plus près de l’exercice des professionnels qui contribuent davantage que les pures actions de formation cognitives à améliorer les prises en charge.Au travers de cette réflexion, menée notamment en collaboration avec les Commissions Scientifiques Indépendantes et des groupes utilisateurs composés d’ODPC de tout statut, l’objectif a été d’améliorer le service proposé, de permettre aux organismes de DPC de mieux s’approprier les attendus du dispositif et ainsi, aux professionnels de santé de mieux se repérer dans la construction de leur parcours de DPC.Une démarche s’inscrivant dans un parcours triennalIntroduit dans le Code de la Santé publique en 2009 par la loi dite HPST (hôpital, patient, santé et territoire), et réformé en 2016 par la loi de modernisation de notre système de santé, le développement professionnel continu (DPC) est un élément de réponse aux profondes évolutions que connaît l’ensemble des professions de santé dans l’exercice de leur pratique : accélération du progrès technique et des savoirs, tournants démographiques et épidémiologiques liés aux enjeux de société, développement d’un besoin de mobilité professionnelle en cours de carrière exprimé par les professionnels, complexification des environnements de travail, changement des attentes des patients et de la société vis-à-vis d’un système de santé dans lequel ils aspirent à jouer un rôle plus important.Le dispositif de DPC contribue également à apporter une garantie aux usagers du système de santé, qu’ils sont pris en charge par des professionnels qui maintiennent leur compétence en continu au-delà des savoirs acquis au cours de la formation initiale et matérialisés par l’obtention d’un diplôme.Face à ces attentes, exprimées par les professionnels et les usagers, le DPC, piloté par l’Agence nationale du DPC, a été recentré en 2016 sur le cœur de métier (le processus de prise en charge) et repensé comme un parcours pluriannuel constituant une obligation triennale pour les professionnels de santé.Il se concrétise par une démarche globale comprenant trois types d’actions à coordonner :l’évaluation des pratiques professionnelles (EPP) ;la gestion des risques ;la formation continue.Ces actions peuvent être réalisées soit distinctement, soient couplées au sein de programmes dits « intégrés », à savoir une combinaison de ces actions et démarches :action de formation et démarche EPP ;action de formation et démarche de gestion des risques ;démarche de gestion des risques et démarche EPP ;action de formation, démarche EPP et démarche de gestion des risques.L’ensemble de ces actions et programmes doivent se conformer aux méthodes de DPC établie par la Haute Autorité de Santé (HAS).Définition et méthodes des actions et démarches entrant dans le cadre du DPC :L’évaluation des pratiques professionnellesUne action d’évaluation des pratiques professionnelles (EPP) consiste en l’analyse l’évaluation et l’amélioration par les professionnels de santé de leurs pratiques, en référence à des recommandations professionnelles actualisées.Cette évaluation peut être menée de façon individuelle ou collective, en présentiel ou à distance et peut, elle aussi, prévoir des temps d’apprentissage et d’approfondissement des connaissances.Les démarches d’EPP entrant dans le cadre du DPC sont :l’audit clinique ;le chemin clinique ;l’exercice coordonné et protocolé d'une équipe pluri professionnelle de soins en ambulatoire ;le patient traceur ;le registre, l’observatoire, la base de données ;la réunion de concertation pluridisciplinaire, revue de pertinence des soins ;le staff d'une équipe médico-soignante ;le groupe d'analyse des pratiques ;le suivi d'indicateurs de qualité et de sécurité des soins ;le test de concordance de script ;la revue de mortalité et de morbidité.La gestion des risquesUne action de gestion des risques est une démarche d’amélioration de la sécurité des patients ayant pour but de diminuer le risque d’évènements indésirables associés aux soins et la gravité de leurs conséquences. Une démarche de gestion des risques peut ainsi prendre plusieurs formes :identification d’un événement indésirable et des acteurs impliqués dans sa survenue ;analyse systémique des différents éléments susceptibles d’être à l’origine de cet évènement (procédures, moyens techniques, moyens humains) ;identification et mise en œuvre d’actions d’acquisition ou de perfectionnement des connaissances et compétences visant directement à corriger les défaillances identifiées.Cette démarche associe une équipe autour de temps d’analyse des pratiques, de recherche documentaire, de perfectionnement ou d’actualisation des connaissances et de retours d’expérience.Les démarches GDR entrant dans le cadre du DPC sont :la gestion des risques en équipe ;la revue de mortalité et de morbidité ;le suivi d’indicateurs de qualité et de sécurité des soins ;le registre, l’observatoire, la base de données.La formation continueUne action de formation continue a pour objectif l’acquisition ou l’approfondissement des connaissances et/ou de compétences. Ce type d’action de DPC peut être mis en œuvre en présence physique des participants (formation présentielle) ou à distance, notamment en ligne (e-learning).Les types d’action de formation identifiés dans le DPC sont :la formation continue ;l’e-learning ;la simulation en santé, méthode pédagogique innovante qui présente l’intérêt de reproduire des situations ou des environnements de soins, pour enseigner des procédures diagnostiques et thérapeutiques et permettre de répéter des processus, des situations cliniques ou des prises de décision la réunion bibliographique. Une offre au plus près des pratiquesLe DPC est une démarche associant formation continue, évaluation de pratiques professionnelles et gestion des risques. Majoritairement constituée aujourd’hui d’actions de formation continue (plus de 68% de l’offre publiée en 2018), l’offre de DPC doit s’enrichir des démarches d’évaluation des pratiques professionnelles et de gestion des risques, deux démarches fondamentales dans l’amélioration des pratiques. Une meilleure reconnaissance de ces démarches dédiées à l’amélioration des pratiques permettra non seulement de valoriser des parcours de professionnels de santé déjà formalisés, notamment dans les établissements de santé et médico-sociaux mais aussi de sensibiliser des professionnels de santé non-initiés à de nouvelles formes d’apprentissage au plus près de leur exercice quotidien. Consulter le guide d'aide au dépôt des actions de DPC 2019Télécharger le guide d'aide au dépôt des actions de DPC 2019
Les avancées technologiques en termes d'IA, Intelligence Artificielle, en santé s'accélèrent : prévention, diagnostic, choix thérapeutique, suivi des patients, etc. Une nouvelle dynamique qui suscite à la fois des espoirs en termes d'amélioration de la qualité et de la sécurité des soins (le professionnel de santé consacrerait plus de temps et d'écoute à son patient, les patients seraient mieux pris en charge avec un risque d'erreur diminué) et d'économies en matière de dépenses de santé comme de nombreuses inquiétudes et interrogations quant à ses impacts sur les professionnels de santé et ses potentielles dérives.Le rapport de Cédric Villani "Donner un sens à l'Intelligence Artificielle" (mars 2018) fait à cet égard des propositions en termes de formation initiale et, pour tous les professionnels de santé en exercice, le Développement Professionnel Continu (DPC) peut constituer un levier d'apprentissage et d'appropriation.Quelles promesses de l'Intelligence Artificielle en santé ?Quelles potentielles dérives ?En quoi la formation est un levier indispensable ?Pour cette 3ème émission, Michèle Lenoir-Salfati reçoit sur le plateau de "DPC Grand Angle" David Gruson, fondateur d'Ethik-IA, afin de faire un état des lieux sur les développements de l'Intelligence Artificielle en santé et évoquer la nécessaire mobilisation de la formation initiale et continue des professionnels de santé autour de cette thématique.
Améliorer l’accompagnement de la fin de vie en développant les compétences de tous les professionnels de santé concernés par ces situations : c’est l’une des priorités du Plan National sur les soins palliatifs et l’objectif du guide conçu par le Pr Régis Aubry, et aujourd'hui diffusé par l’Agence nationale du DPC à la demande du Ministère en charge de la santé. Les soins palliatifs : une démarche d’accompagnement des patients et de leur entourage, une culture et des compétences professionnellesLes soins palliatifs sont des soins actifs délivrés par une équipe multidisciplinaire, dans une approche globale de la personne atteinte d’une maladie grave, évolutive, en phase avancée, d'évolution fatale1. Impliquer la personne dans les décisions qui la concernent, soulager la douleur, apaiser la souffrance psychique, soutenir les proches, conduire une réflexion éthique en équipe sont autant de compétences auxquelles font appel les professionnels de santé intervenant dans les situations de fin de vie. Une priorité nationale : développement et mobilisation des compétences des professionnels de santé concernés par les situations de fin de vieConstatant que ces compétences sont parfois insuffisamment développées, freinant l’accès des patients aux soins palliatifs, le programme national s’est donné pour priorité l’appropriation de la démarche palliative partout où elle est nécessaire. La formation et la mobilisation des professionnels de santé dans tous les lieux de soins (établissements de santé, établissements médico-sociaux ou domicile des patients) est l’une des voies identifiées pour atteindre cette ambition. Un guide « DPC soins palliatifs » : diffusion d’un socle commun de compétences et une déclinaison selon les publics et les lieux de soinsDes recommandations ont été développées par le Pr Régis Aubry en collaboration avec des experts dans le cadre du Plan national « soins palliatifs 2015-2018 » pour encourager le développement d’une culture commune auprès de tous les publics professionnels concernés par la démarche palliative.L’Agence nationale du DPC met à disposition de l’ensemble des organismes de DPC ce guide afin de les sensibiliser et de les accompagner dans la réalisation des actions de DPC relatives aux soins palliatifs. Entre le 1er janvier 2017 et le 31 mars 2018, 847 actions de DPC relatives aux soins palliatifs et à l’accompagnement de la fin de vie ont été proposées par 295 organismes de DPC et publiées par l’Agence nationale du DPC sur son site. Elles sont majoritairement destinées aux infirmiers et aides-soignants salariés d’établissements de santé ou médico-sociaux. Le guide « DPC soins palliatifs » a pour objectif d’apporter un éclairage sur :la conception des contenus et des méthodes à partir de références validées,les professionnels de santé concernés, pour toucher l’ensemble des intervenants.Il propose :des principes généraux pour la construction des actions de DPC sur les soins palliatifs (concepts fondamentaux à mettre en exergue, importance d’une approche interdisciplinaire, de l’adaptation aux publics et aux lieux de soins…) ;une identification des compétences fondamentales à développer pour le déploiement d’une démarche palliative (repérage des situations, élaboration d’une démarche clinique, accompagnement, mise en œuvre des droits et d’une réflexion éthique, travail en équipe, mobilisation des ressources organisationnelles) ;une déclinaison des contenus et des méthodes selon les publics professionnels et les lieux de soins. Télécharger le guide "DPC soins Palliatifs" - Mise à jour : déc.18Télécharger le communiqué de presseDPC des soins palliatifs : rencontre avec Régis Aubry
Introduit dans le code de la Santé Publique en 2009 par la loi dite HPST (Hôpital, Patient, Santé, Territoire), le Développement Professionnel Continu (DPC) a été réformé en 2016 par la loi de modernisation de notre système de santé.Le DPC est un parcours pluriannuel sur trois ans défini, pour chaque profession ou spécialité, avec des recommandations de parcours élaborées par les Conseils Nationaux Professionnels (CNP) ;Il intègre trois types d'actions à coordonner : évaluation des pratiques professionnelles, gestion des risques et formation continue. L'association de plusieurs de ces types d'action dans le cadre de programmes dits "intégrés" est également possible ;Ces actions s'inscrivent dans le champ des orientations nationales prioritaires de DPC ;Elles se conforment aux méthodes de DPC élaborées par la Haute Autorité de Santé (HAS).Piloté par l'Agence nationale du DPC en lien avec les représentants des professionnels de santé, le dispositif du DPC est l'un des leviers d'amélioration de la qualité et de la sécurité des soins au bénéfice des usagers.Une démarche pour tous les professionnels de santé, tout mode d'exercice confonduLe DPC est l'un des outils mis à la disposition des professionnels de santé pour approfondir ou maintenir les connaissances et/ou compétences scientifiques nécessaires à l'exercice quotidien de leur profession. Il porte sur des thématiques prioritaires permettant de répondre aux enjeux du système de santé comme de l'évolution des exercices professionnels.Une participation active aux politiques de santéLe DPC des professionnels de santé est appelé à accompagner les évolutions que connait l'ensemble des professions de santé dans l'exercice de leur pratique :L'accélération du progrès technique et du développement des savoirs dans le champ des sciences de la santé ;L'évolution rapide des besoins de santé dans le contexte des tournants démographiques et épidémiologiques des pays à hauts revenus ;La complexification grandissante des tâches et des environnements de travail en santé, qui rend impérative la mise en place d'organisations coordonnées entre plusieurs disciplines et professions ;Le changement des attentes de la société et des patients vis-à-vis des professionnels et du système de santé.En France, les orientations nationales de DPC définies par arrêté permettant de faire le lien entre le DPC et les objectifs de santé publique mais aussi les enjeux spécifiques à chacune des professions de santé et spécialités.Une responsabilité de chaque professionnel de santé vis-à-vis de ses patientsChaque professionnel de santé a la responsabilité individuelle de s'engager dans cette démarche. Le DPC permet aux professionnels de santé de mettre à jour des savoirs essentiels et prioritaires. L'engagement volontaire dans cette démarche doit leur permettre non seulement d'améliorer sans cesse la qualité et la sécurité des soins prodigués à leurs patients au quotidien mais aussi d'anticiper les pratiques à mettre en oeuvre demain pour répondre aux enjeux d'innovation dans la prise en charge.Dans modalités diversifiées et liées à la qualitéLe dispositif de DPC accompagne les changements et évolutions de carrière et permet aux acteurs de mieux les appréhender, notamment via :Des formats diversifiés, notamment des formats interactifs, prenant souvent appui sur les technologies de l'information et de la communication qui favorisent un engagement renforcé de l'apprenant ;Des actions de DPC pluri professionnelles soutenant la mise en place de pratiques et fonctionnements collaboratifs en santé, et contribuant ainsi à l'évolution nécessaire des organisations, en particulier en soins primaires ;Des méthodologies intégrant l'expérience et le point de vue des patients et de leurs proches (patients, formateurs et associés à la conception).Les professionnels de santé peuvent donc adopter des stratégies différenciées pour leurs parcours de DPC selon les stades de leur carrière ou afin d'accompagner les transitions (réintégration après une interruption de carrière, passage en milieu rural, etc.). La simulation en santé peut notamment être une méthode adaptée lors des débuts de carrière pour assurer la transition entre la théorie et la pratique. La simulation correspond à l'utilisation d'un matériel, de la réalité virtuelle ou d'un patient dit "standardisé" ou réel pour reproduire des situations ou des environnements de soins.
L’arrêté relatif aux critères d’enregistrement des organismes ou structures qui souhaitent présenter des actions de Développement Professionnel Continu (DPC) auprès de l’Agence nationale du DPC et à la composition du dossier de présentation des actions de DPC est paru au Journal officiel ce mercredi 21 septembre 2016.Il présente les conditions indispensables auxquelles les organismes ou structures, nouveaux ou déjà enregistrés, doivent se conformer pour être enregistrés auprès de l’Agence nationale du DPC. Compléter et effectuer sa demande d’enregistrement en ligne Les organismes de DPC précédemment enregistrés auprès de l’Organisme Gestionnaire du DPC (OGDPC) disposent d’un délai de trois mois à compter de la date de publication du présent arrêté pour compléter leur dossier en fonction des nouveaux critères et ainsi être enregistrés par l’Agence nationale du DPC. Les services de l’Agence disposent de 9 mois à compter de la fin du délai fixé pour le dépôt de la demande d’enregistrement pour donner une réponse. Dans cette attente, les organismes précédemment enregistrés pourront continuer à dispenser les actions et programmes de DPC antérieurement déposés et pourront prochainement proposer de nouveaux programmes pour 2017 pour les professions pour lesquelles ils n’ont pas reçu d’avis défavorable des Commissions Scientifiques Indépendantes (CSI). Tout nouvel organisme ou nouvelle structure souhaitant devenir organisme de DPC peut, à tout moment de l’année, en faire la demande auprès de l’Agence nationale du DPC depuis l’espace dédié. Il devra attendre la réponse de l’Agence à sa demande d’enregistrement avant de déposer des actions de DPC ouvertes à l’inscription des professionnels et à la prise en charge par l’Agence. Toute actualisation ou nouvelle demande d’enregistrement peut s’effectuer en ligne, à tout moment de l’année, depuis l’espace dédié aux organismes de DPC également accessible depuis le site de l’Agence www.agencedpc.fr. Le nouveau formulaire en ligne répond aux conditions de l’arrêté relatif aux critères d’enregistrement auxquels le déclarant doit se conformer :validité du contenu scientifique des actions de DPC ;qualifications des concepteurs des actions de DPC et des intervenants ;modalités d’évaluation des actions et mise en œuvre d’une procédure d’amélioration de la qualité ;transparence des modalités de recours à des sous-traitants pour des activités pédagogiques ;ressources financières et dispositions garantissant l’indépendance de l’organisme ou de la structure et de ses éventuels sous-traitants notamment à l’égard des entreprises fabriquant ou distribuant des produits de santé ;politique de gestion des conflits d’intérêts.Ces critères permettront de déterminer l’aptitude de l’organisme ou de la structure à proposer des actions ou des programmes de DPC. Une demande d’enregistrement complémentaire doit être déposée si l’organisme ou la structure souhaite :dispenser de nouvelles prestations de DPC ;élargir son enregistrement à de nouvelles professions de santé ;avoir recours à un nouveau sous-traitant pour dispenser des activités pédagogiques ;déclarer un nouveau lien d’intérêt. Une nouvelle demande d’enregistrement doit également être déposée en cas de changement de statut juridique de l’organisme ou de la structure. Répondre aux orientations nationales prioritaires 2016-2018Les actions et programmes de DPC déposés par l’organisme de DPC doivent s’inscrire dans le cadre des orientations nationales pluriannuelles prioritaires de DPC (2016-2018) et être conformes aux méthodes et modalités validées par la Haute Autorité de Santé (HAS).Consulter l’arrêté fixant la liste des orientations nationales de DPC des professionnels de santé pour les années 2016 à 2018. Dispenser des actions et des programmes de DPC aux professionnels de santéUne fois enregistré(e), l’organisme ou la structure peut déposer des actions et des programmes de DPC répondant aux orientations nationales prioritaires depuis l’espace dédié accessible depuis le site de l’Agence www.agencedpc.fr. Les actions et programmes de DPC seront évalués par les Commissions Scientifiques Indépendantes (CSI) compétentes.Pour en savoir plus : consulter l'arrêté relatif aux critères d'enregistrement et à la composition du dossier de présentation des actions de DPC paru au Journal Officiel du 21 septembre 2016